RAULT Julien Alphonse.

 

Julien Alphonse, le second de la famille, naît le 20 mai 1898, rue des Ormeaux à Ars.

 

Son père, François, est cantonnier. Il épouse Eugénie Julienne Amelin en 1892. Ils auront deux enfants.

 

L’aîné, Charles Julien naît en 1893 rue Gambetta. Il se marie avec Marie Eléonore Elisabeth Prillaud en 1919. Ils auront cinq enfants.

 

Julien Alphonse ne passe pas le Certificat d’Etudes Primaires après sa période scolaire.

 

Poilus proches

Son frère Charles

 

Situation Militaire

RM 81

Il passe le Conseil de Révision en 1917.

Incorporé le 2 mai 1917, Julien Alphonse entre au 7ème Régiment d’Infanterie Coloniale (7ème R.I.C.) à Bordeaux. Il retrouve son camarade Baptiste Rault, d’Ars. Après ses classes et instructions, il passe au 42ème R.I.C. le 18 décembre 1917 avec son collègue Baptiste.

 

Faits de guerre

Ce Régiment a débarqué à Salonique en janvier 1917 et combat au sein de l’Armée d’Orient. Au moment où Julien Alphonse le rejoint, il combat dans le secteur de Monastir en Macédoine.

Jusqu’au mois de juillet 1918, le 42ème R.I.C. tient le même secteur en alternance avec le 44ème R.I.C., dans de dures conditions de chaleur et d’humidité. Beaucoup d’hommes sont malades.

 

 

Embarquement pour Monastir (Forum de Brasparts.)

Le 22 juillet 1918, Julien Alphonse quitte la Macédoine et rejoint le 55ème R.I. entre St Quentin et Maubeuge, près de Catillon-sur-Sambre, où il cantonne jusqu’au 4 août. Après un gros ravitaillement, il est transporté en camions sur Guyencourt. La nuit suivante, à 3h, il occupe le Bois de Daumont.

Le 8 août, le 55ème R.I. lance une offensive en direction de Hailles, les ponts de l’Avre et les bois de Moreuil et Villers-aux-Erables, où il passe la nuit.

Le 9 août, il quitte Ville-aux-Erables direction Mézières et Fresnoy-en-Chaussée. Les hommes reçoivent alors une pluie d’obus et le feu des mitrailleuses. La progression se fait par bonds sur un terrain plat. Les premières lignes atteignent la route de Quesnel-Hangest avec beaucoup de pertes. C’est là que se fait tuer son camarade d’Ars, Baptiste Rault. La bataille, pour la prise du dépôt de munitions d’Arvillers, dure jusqu’au 31 août et se déplace dans l’Est où les allemands reculent jusqu’à Breuil.

Carte postale; Histoire d'Arvilliers

Julien Alphonse Rault se fait tuer le 31 août 1918 à Breuil.

Son corps est considéré comme disparu.

 

Lors de la réunion du Conseil Municipal, celui-ci a rendu hommage aux enfants d’Ars, morts pour la France.

 

 

 

Pour leur mémoire, les deux camarades d’Ars, Baptiste et Julien Rault, qui ont combattu pendant un an, côte à côte, le resteront sur le Monument aux Morts de la commune.

Citations et décorations

Documents complémentaires