Pour introduire le grain dans le trou au centre de la meule courante, le meunier déversait son sac dans une boîte en bois tronconique (la trémie) qui, elle-même, se vidait lentement dans une boîte allongée (l’auget) d’où le grain tombait dans le trou (le nombril) au centre de la meule. L’auget était suspendu par quatre cordelettes et était frappé à chaque tour de roue par une petite pièce en bois (le babillard) qui le faisait vibrer et glisser régulièrement le grain vers le nombril. Le babillard, de par son bruit, avertissait le meunier de la bonne vitesse de fonctionnement du moulin et, donc, des réglages qu’il devait effectuer.
Pour récupérer la farine, un trou était réservé dans l’archure, d’où elle tombait dans la boîte à farine avant d’être mise en sac. Toutes sortes de grains pouvaient être utilisées pour les hommes comme pour les animaux : blé, orge, seigle, méteil, avoine, blé noir, etc.