Etape 7 : la raffinerie

Avec la fin des guerres napoléoniennes et des blocus anglais, le commerce du sel prend son essor. En 1817, une raffinerie de sel est créée près du port et des marais salants. La production restait faible : 450 tonnes de sel raffiné par an alors que la récolte annuelle s’élevait à 30 000 tonnes.

En 1914, avec la guerre, le raffinage cessa faute de charbon. Le conflit terminé, les chaudières abîmées ne purent être remises en état, seul le lavoir fonctionna jusqu’en 1925.

Quand il fallut renouveler le matériel vétuste, le commerce du sel n’étant plus assez rentable, l’établissement ferma ses portes alors qu’il employait encore 15 personnes.

De 1925 à 1982 les locaux servirent de greniers à sel où les sauniers stockaient leur récolte.

La cheminée de la raffinerie, en briques rouges, haute de 20 mètres s’est dressée pendant plus de 150 ans dans le ciel casseron, sœur de la flèche du clocher. Toutes deux servaient d’amer aux bateaux pour entrer dans le port d’Ars. Elle fut détruite en 1977.

Question 7 : Pendant combien de temps la cheminée a servi de repère pour la navigation ?

Etape 8 : la cale Cazavant

Gaston Cazavant rachète en 1930 le chantier naval Ramigeard.

Tout en continuant la construction de bateaux de pêche, vers 1946/47 il conçoit un dériveur monocoque en bois le « Cazavant » pouvant transporter 5 à 6 personnes.

Jusqu’en 1975, il en construira environ 200 exemplaires. C’est un bateau parfaitement adapté à la navigation dans le Fier. Certains naviguent toujours.

Question 8 : cherchez la plaque commémorative de la cale. Combien de fois la lettre « A » figure sur cette plaque ?

Approchez-vous de la passerelle de l’écluse du bassin à flots

Etape 9 : le port

A l’origine, le port n’était qu’un abri au fond d’un chenal bordé de 2 chemins de halage, convenant mal au commerce.

Un moulin à eau,construit en 1625, tournant avec le reflux de la marée permettait de moudre le grain mais, surtout,de chasser la vase . Il était situé au niveau de l’actuelle passerelle.

Le port était utilisé par des barques (« allèges ») chargeant et déchargeant les bateaux ancrés dans le Fier, trop gros pour accéder au port. Les morutiers faisaient également escale pour faire provision de sel, indispensable à la conservation, avant de partir pour Terre-Neuve.

Puis vint le déclin avec la crise salicole consécutive au développement des transports ferroviaires et aux nouvelles techniques de conservation par le froid.

Les premiers plaisanciers apparaissent dans les années 1930. Après 1945, la plaisance s’est développée. Aujourd’hui les deux ports offrent 500 anneaux de mouillage.

Question 9 : Combien de navires a reçu le port d’Ars en 1856 ?

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