Etape 10 : la gare
Cette gare est un des derniers témoignages du petit train qui parcourut l’île de Ré entre 1898 et 1935 puis de 1943 et 1947.
Inaugurée le 9 juillet 1898 après 10 ans d’études et plus de 3000 expropriations, la ligne du Tortillard relie tous les villages, excepté Loix, mais également le site touristique du phare des Baleines à partir de 1899. Les trains comportent des wagons peints en bruns de 36 places assises pour les voyageurs et des wagons peints en gris pour les marchandises. 5 locomotives dont 3 conçues spécialement pour l’île sont utilisées. Le temps de trajet entre Sablanceaux et Les Portes pouvait varier d’une à deux heures, les déraillements étaient fréquents, et les obstacles – animaux, charrettes – pouvaient survenir à tout moment.
Dès 1910, un service d’autocar est mis en place qui annonce déjà la fin du petit train. La ligne ferme en 1935.
Les troupes allemandes remettent en service le train en 1943 pour faciliter la construction du Mur de l’Atlantique.
L’emplacement des voies a été réutilisé pour aménager une grande partie du réseau des pistes cyclables
Question 10 : Quelle est la longueur de la ligne ferroviaire traversant l’île ?
Continuer sur la rue de la Prée.
Etape 11 : la Coopérative des Sauniers de l’île de Ré
Une coopérative de vente (l’Association de vente en commun des sels de l’île de Ré) est créée par les sauniers avec l’appui du maire de l’époque. Elle est destinée à organiser et réguler les ventes sur plusieurs années, à gérer les stocks et à maintenir les prix dans l’intérêt de tous.
Lorsque le déclin de l’activité salicole s’amorce au début du XXème siècle, les sauniers deviennent propriétaires de leurs marais salants. Dès lors ils comprennent que leur intérêt est de s’unir pour vendre dans de meilleures conditions. Pour autant, le déclin de la saliculture continue jusque dans les années 1990 : l’activité n’est toujours pas rentable, se pose alors la question de l’avenir. Conscients des enjeux économiques, environnementaux et de la protection de l’espace salicole face à une pression touristique nouvelle, la Coopérative des Sauniers de l’Île de Ré, les élus locaux et la Chambre d’Agriculture de Charente-Maritime mettent en place un programme de relance de l’activité, à partir de 1995.
Aujourd’hui, 70 sauniers sont adhérents. Les produits des marais salants sont commercialisés sous l’appellation « les Sauniers de l’ile de Ré » partout en France. Vous pouvez en acheter sur place à la « Cabane des Sauniers ».
Question 11 : En quelle année a été créée la coopérative ?
Continuez route de la Prée
Etape 12 : le marais salant
La zone salicole occupe le 1/3 de la surface du nord de l’île de Ré.
Les marais salants ont été aménagés sur des zones asséchées, prises sur la mer par des endiguements dès le XIIème siècle par les moines de l’abbaye de St Michel en l’Herm.
Un marais salant se compose toujours de 3 parties : une réserve d’eau de mer (le vasais), une partie de « chauffe » (la métière), la 3e partie (le champ de marais) dans laquelle un grand nombre bassins servent à la concentration de l’eau de mer (vivres, muants, nourrices) et enfin à la récolte du gros sel et de la fleur de sel dans les cristallisoirs. L’eau parcourt ainsi plusieurs kilomètres par gravité.
Depuis le Moyen-âge, les outils de production sont restés les mêmes. Le sel ne subit aucune traitement, ce qui fait la spécificité du sel de Ré.
Question 12 : combien d’hectares ont été conquis entre le Moyen-Âge et le XIXème siècle pour la production de sel ?
Revenez en arrière, prenez la rue de la barrière (première rue à gauche) puis la rue de la mission (à gauche au bout de la rue)