Cette maison est habitée par un ancien pêcheur d’Ars. Observezdiscrètement les éléments décoratifs en façade de rue.
Question 13 : Combien d’instruments indispensables à la navigation sont présents ?
Continuez rue de la Mission puis retrouver la rue du Havre.
Etape 14 : le Couvent
Le couvent des religieuses de Montoire a été fondé à Ars en 1707 pour soigner les malades et instruire les enfants pauvres.
Initialement installé au coin de l’actuelle rue Thiers et de la rue des Forges, il ferme pendant la Révolution, privant de soins les malades et les indigents.
Les sœurs reviennent en 1838. En 1860, pour acheter une maison afin d’y faire un asile, la commune a sollicité l’aide de l’impératrice Eugénie et a reçu une dotation de 4000 francs. Cette même année, une sœur acquiert une cour attenante. Une chapelle y fut construite grâce à la générosité deshabitants d’Ars.
Le couvent a fermé ses portes le 24 juin 1997. La Congrégation des Sœurs a vendu l’immeuble à la commune. Deslogements sociaux ont été construits dans les jardins et lesanciens bâtiments réhabilités en appartements. La chapelle a été conservée, des expositions y sont organisées.
Question 14 : en quelle année la chapelle a été construite ?
Votre visite est terminée, vous pouvez remettre votre questionnaire dans la salle du havre pour obtenir votre récompense.
1François Eygun, « Abbaye de Saint-Michel-en-l’Herm », Congrès archéologique de France, CXIVe session, La Rochelle, Orléans, Société Française d’Archéologie, 1956, p. 26.
2 Amos-Barbot, Histoire de La Rochelle, Archives Historiques de la Saintonge et de l’Aunis, t. 1, 1886, p. 110.
3 Ibid., p. 151.
4Yves Blomme, Les églises d’Aunis, Saint-Jean d’Angely, Éd. Bordessoules, 1993, p. 31.
5 Pierre Tardy, « Les îles de Ré, d’Ars et de Loix au temps des Guillaume, comtes de Poitou et ducs d’Aquitaine », Cahiers de la Mémoire Revue d’art & tradition populaires, d’archéologie et d’histoire, 2, 1980, p. 10.
6 Jean Chapelot, « Les marais salants de l’Aunis aux ixe– xe siècles : aux origines d’une croissance économique », Revue de la Saintonge et de l’Aunis, t. xliv, 2019, p. 39-86.
7 Pierre Tardy, 1980, op. cit., p. 10.
8Jean Chapelot, « Les marais salants de l’Aunis aux ixe– xe siècles : aux origines d’une croissance économique », Revue de la Saintonge et de l’Aunis, t. xliv, 2019, p. 39
1 Georges Musset, Glossaire des patois et des parlers de l’Aunis et de la Saintonge, La Rochelle, Masson fils & Cie, 1929, t. I, p. 180.
2 Pierre Goguelin, Les trois églises d’Ars-en-Ré, Association d’information Arsaise, 2003, rééd. s.d., p. 11-18 repris sans aucun recul par Pierre Barbary, Les quatre églises d’Ars en Ré, Le Tambour d’Ars, revue de l’ Association d’information Arsaise, n° 90, décembre 2019, p. 28-29.
Par contre, René Brunet, Ars mon beau village, Chronique d’une commune de l’île de Ré au cours de deux siècles d’histoire, 2 vol., Ars, e.c.a., 1994, t. II, p. 615, date bien la première église du xie siècle.