BIES-BORGNE Jean Édouard

 

Jean Edouard nait le 22 février 1882 à Ogeu près d’Oloron dans les Basses Pyrénées.

 

Il est le fils de Saturnin Biès-Borgne et de Catherine Carrère.

 

Jean Édouard obtient le Certificat d’Études Primaires après l’école. Il a probablement suivi d’autres études, car il est de niveau supérieur à 3. « Exercé » comme indiqué sur son registre militaire.

Situation Militaire

RM 2164 (Pau)

Il est incorporé le 15 novembre 1903, soldat de 2ème classe. Après ses classes, il passe au 18ème Escadron du Train des Équipages, à Bordeaux, comme Ordonnance, le 16 février 1905.

Il s’engage pour 19 mois à compter du 1er octobre 1906. Il passe à la 12ème Compagnie de l’Escadron le 9 janvier 1908. Il obtient le certificat de bonne conduite et passe dans la réserve de l’armée d’active le 15 mai 1908.

Durant cette année 1908, il participe à deux campagnes en Afrique du Nord :

Une première opération militaire au Maroc, dans la région de Casablanca, du 9 janvier au 8 mai 1908.

Une deuxième opération en Algérie du 9 au 12 mai 1908.

Jean Édouard a été blessé le 5 février 1908 à la Zaouïra el Selhi au sein droit en accompagnant son officier. Il est cité à « l’Ordre du Corps de Débarquement de Casablanca».

Il se marie le 29 décembre 1908 à La Rochelle avec Adelphine Alexandrine Baudet, fille de André Baudet, cultivateur et boucher à Ars et de Adelphine Brullon. Sa sœur, Nancy Adelina, habitait au coin des rues Chanzy et de la Grenouillère.

Le 16 janvier 1909, il est affecté spécial des Douanes de Besançon, comme préposé à Boujeons dans le Doubs.

Collection campagne du Maroc 1907-1914

Faits de guerre

Le 27 novembre 1915, il est rappelé et affecté au 4ème Régiment d’Artillerie de Campagne (4ème R.A.C.), 1ère Batterie, basé à Besançon.

Pendant cet hiver 1915-1916, le 4ème R.A.C. combat dans le massif des Vosges. Il lutte pour la défense de Sulzern. Les circonstances climatiques rendent les combats difficiles. Il tient ce secteur jusqu’en juin 1916.

Le 10 juin 1916, la Division commandée par le Général Claret de la Touche, dont fait partie le 4ème R.A.C., part en repos au camp de Saffais, en Meurthe-et-Moselle. Dix jours après, départ pour la Somme, où il débarque à Saint-Just-en-Chaussée et Gannès. Le 4ème R.A.C. va participer à la bataille de la Somme.

Il passe huit jours à Bacouel où le Maréchal Joffre passe les troupes en revue.

Dans la nuit du 16 au 17 août, la première ligne allemande est enlevée. Le Régiment est placé sur les deux rives de la Somme. La région crayeuse et marécageuse rend les opérations difficiles. A la fin juillet, l’Infanterie entre dans la boucle de la Somme au sud de Curlu.

 

Jusqu’en septembre, les combats seront les plus meurtriers que connaît le Régiment, avec soixante deux jours de luttes ininterrompues à la ferme de Monacu, le bois de Hem , le bois des Ouvrages, le bois Gachette, les tranchées de Heibronn, de Cette, la Côte 435…

La somme 1916

Le 11 septembre 1916, Jean Edouard Biès-Borgne tombe au champ d’honneur, entre Curlu et Maurepas, sur la rive droite de la Somme, tué par un éclat d’obus au cœur. Il est brancardier ce jour là.

Extrait du JMO du 4eme RAC 1ere Batterie 11 septembre 1916

Il est inhumé provisoirement au nord du bois de la Pépinière à Curlu.

(coordonnées : x=36350, y=552600).

 

Il n’y a pas de trace de cette inhumation provisoire. Les corps des soldats tombés à Curlu ont été regroupés dans d’autres nécropoles proches de ce lieu

Stéreo Guerre Curlu Somme

En sa mémoire, son nom est gravé sur le monument aux morts d’Ars, avec ceux de ses camarades morts pour la France

 

Citations et décorations

Documents complémentaires