BERNARD Augustin Marcel

Augustin naît le 17 septembre 1894, rue du Palais à Ars. 

 

Il est le quatrième enfant de Jean Baptiste, cultivateur, et d’Angèle Amelin, mariés en 1886.

 

 

Il obtient son Certificat d’Études à la fin de ses études primaires.

 

Son frère Maurice Augustin étant décédé le 2 juillet 1914 à son retour du Service Militaire d’une péritonite, ainsi que son père en 1904, il est déclaré soutien de famille.

 

Son frère aîné, François, est mobilisé le 2 août 1914. Malgré cette situation, Augustin est incorporé au 144ème R.I. le 5 septembre 1914 à Bordeaux pour son Service Militaire. Sa mère reste seule au foyer avec sa fille dont le fiancé est aussi mobilisé en septembre 1914.

 

Poilus Proches

Son frère François (†) , son beau-frère André Babeuf

 

Situation Militaire

RM 1113

Faits de guerre

A l’issu de sa formation militaire le 15 février 1915, il passe au 57ème Régiment d’Infanterie. Il restera toute l’année 1915 dans le secteur de Verneuil près du Chemin des Dames.

Cette année sera relativement calme. Le Régiment consolide les positions. Les hommes ont souvent la pelle dans les mains. Le Régiment a deux Bataillons en 1ère ligne et un en réserve. Des patrouilles sont faites toutes les nuits. Les hommes passent des heures entières aux créneaux les pieds dans la boue.

 

C’est durant l’année 1915 qu’apparaissent les tenues « bleu horizon », le casque Adrian, la Croix de Guerre,mais surtout les permissions !

En février 1916, on apprend l’énorme assaut des allemands, porté sur Verdun.

Les hommes du 57ème R.I. savent qu’ils iront un jour car tous les régiments y passent.

Le 15 avril, le Régiment part en repos vers Epernay.

Le 3 mai, départ en camions automobiles pour Verdun. Le 5 mai, il entre en secteur ; un bataillon en 1ère ligne au fort de Vaux, un bataillon en soutien au Tunnel de Tavannes et un bataillon en réserve au Fort de Tavannes.

Le secteur de Verdun est un secteur d’enfer dont la vision restera éternellement gravée dans la mémoire de ceux qui l’ont vécue.

Augustin Bernard qui est du 1er Bataillon, défend le Fort de Vaux.

Mais il tombe mortellement dans la tranchée de Vaux le 7 mai 1916.

Tranchée devant le fort de Vaux (SAMSEG sylvain Ferreira)

Lu dans le Soldat Rétais n°35 du 4 juin 1916 : « Mort au Champ d’Honneur notre jeune compatriote Bernard Marcel, soldat de la classe 1914, aurait été tué sous Vaux. Sa mort fut communiquée par un camarade. C’est le troisième fils que perd en trois ans, Madame veuve Bernard-Amelin.

A cette mère, si souvent et si cruellement frappée par la douleur, nous adressons l’expression de notre sympathie attristée ».

 

 

Augustin Marcel Bernard est enterré à Ars avec ses frères François Aristide et Maurice Augustin dans une tombe familiale.

JMO du 57 eme RI Mémoire des hommes

Le 27 mai 1916, le Maire d’Ars adresse ses condoléances émues à Madame veuve Bernard née Amelin pour le décès de son troisième fils Augustin, après les deux premiers, François et Maurice.

Extrait du compte rendu du Conseil Municipal du 27 mai 1916

Citations et décorations

A titre posthume, il a reçu la Médaille Militaire et la Croix de Guerre avec Étoile de Bronze

Médaille militaire

Documents complémentaires