François Aristide est né le 22 août 1890 rue du Palais à Ars.

Son père Jean Baptiste, cultivateur, épouse Angèle Célina Amelin en 1886. Ils auront cinq enfants

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L’aîné, François Fernand naît en 1887 mais décèdera à l’âge de deux ans.

 

François Aristide est le deuxième.

 

Le troisième enfant est Maurice Augustin né en 1892. Il part au Service Militaire en 1913 au 144ème R.I. à Bordeaux. Il tombe malade est meurt d’une péritonite appendiculaire à l’infirmerie militaire de Royan, le 2 juillet 1914, un mois avant la mobilisation générale !

Le quatrième, Augustin Marcel, naît le 17 septembre 1892. Lui aussi sera mobilisé en 1914 et se fera tuer dans le secteur de Verdun le 7 mai 1916.

Germaine Léontine est le cinquième enfant. Elle naît en 1898. Elle se mariera en 1919 avec André Babeuf qui fut aussi mobilisé et gazé en 1918.

 

 

François Aristide passe son Certificat d’Études après l’école primaire. Il exercera la profession de comptable.

 

 

Germaine voit son père mourir en 1902 alors qu’elle a quatre ans, son frère Maurice mourir au service militaire en juillet 1914 à 22 ans, son frère aîné tué en octobre 1914 à 24 ans, son troisième frère Auguste tué en mai 1916 à 22ans et son mari André Babeuf mourir à Ars en 1929 à 35 ans à la suite de ses blessures de guerre !

 

 

Poilus Proches

Son frère Auguste  (†), son beau-frère André Babeuf

Situation Militaire

RM 1113

Il est incorporé pour le service militaire, le 7 octobre 1911, au 6ème Régiment d’Infanterie à Saintes. Il est nommé soldat de première classe le 1er mars 1912, puis Caporal le 26 septembre 1912 et passe dans la Réserve d’Active en novembre 1913 avec un Certificat de Bonne Conduite à sa libération.

Cette libération est de courte durée, car huit mois plus tard, c’est la mobilisation générale.

Les classes au 6eme RI Blog Daniel Saillant

Faits de guerre

Il rejoint son Régiment le 3 août 1914.

Le 6ème R.I. quitte Saintes le 6 août par le train pour Barisey-la-Côte près de Toul. François Bernard retrouve plusieurs casserons dans son Régiment, entre autres Philippe Bégaud.

Jusqu’au 17 août, entraînement et préparation avec, en bruit de fond, les canonnades venant de Pont-à-Mousson.

Le 21 août, le 6ème R.I. entre en Belgique et cantonne à Beaumont. Le 23 août, premier combat à Somzée et Walcourt, pour permettre le décrochage de la Division vers Provins.

A partir du 25 août, c’est la retraite. Marcher de jour, marcher de nuit, suivre les routes encombrées de gens qui fuient l’invasion allemande, c’est une dure épreuve pour des soldats ! Le 26 août, on repasse la frontière, le 3 septembre, la Marne est franchie. La fatigue et l’incertitude étreignent les cœurs.

Le 6 septembre, reprise de l’offensive jusque dans l’Aisne. Du 15 au 17 septembre, le 6ème R.I. combat durement à Gernicourt.

Le 19 septembre, le 6ème R.I. retrouve le 123ème R.I. de La Rochelle au Bois-de-Beaumarchais près de Craonne. Le 26 septembre les allemands attaquent violemment la côte 53 et la Ferme du Temple, défendue par le 6ème R.I. Les vagues d’assaut allemandes sont repoussées, les cadavres allemands s’entassent devant la ferme non sans payer de lourdes pertes !

François Bernard est tué à La Ferme du Temple, à Pontavert, le 12 octobre 1914. 

La Ferme à Pontavert en 1914 Forum PAGES 14-18

En sa mémoire, son nom est gravé sur le monument aux morts d’Ars, son pays natal.

François Aristide Bernard est enterré à Ars avec ses deux frères Maurice Augustin et Augustin Marcel dans une tombe familiale.

 

 

Citations et décorations

Documents complémentaires