Les Journées Européennes du Patrimoine dont le thème était « Patrimoine et éducation : apprendre pour la vie «  se sont déroulées les 19 et 20 septembre. L’AIA en fut , une nouvelle fois, l’organisateur principal à Ars.

Une exposition de vannerie et des conférences sur le travail de la vigne, des marais salants et des écluses ont été organisées durant ces deux journées. Des visites sur l’estran, dans les vignes et les marais ont suivi les conférences. Une animation sur le pressage de la vendange a clôturé ces deux jours précédée du concert de la philharmonie.

237 personnes ont visité l’exposition alors que les conférences ont été suivies par 129 auditeurs attentifs. Les visites de l’écluse ont rassemblé 10 personnes chacune, accueillies par Claudie Labat-Magnaval et Christian Charbonnel. Les visites des marais ont été suivies par 15 personnes chacune guidées par Michèle Jean-Bart.

Le métier de saunier se transmet de génération en génération depuis 800 ans dans l’île de Ré.

Lors des journées du patrimoine 2020, l’AIA a organisé des conférences et des visites de marais salants pour présenter ce métier dont les gestes ont peu changé en 8 siècles.

Après une petite histoire du sel de Ré, le public a pu bénéficier des témoignages de Fernand Pajot et de Michèle Jean Bart qui, sur un film de Sabine Franel, présentèrent les 4 saisons du métier de saunier.

Hugues Leprince et Jérôme Bertin se joignirent à eux pour faire visiter des marais salants et expliquer comment le sel se forme et est récolté.

Le travail de la vigne

« Penchées sur les virées, elles coupent les belles grappes d’un geste rapide, précis et les déposent dans le baquet. Vêtues d’une culotte de champ, d’une quichenotte, ces casseronnes en habit traditionnel de travail vendangent ».

Ce petit film « …à la manière d’un autre temps » réalisé par Sabine introduit le thème du métier de vigneron.

Michel Pelletier présente une conférence sur « La vigne en pays d’Aunis ».

Ce vigneron paysan rétais, comme il se définit lui-même, a puisé dans son métier, dans sa terre, dans des archives et auprès des spécialistes ampélographes tous les éléments pour écrire² et conter l’histoire de ce vignoble médiéval renommé en France et au-delà.

Il aime à dire « …que les vins d’Aunis figuraient avec honneur sur la table des Rois d’Angleterre. » ; «… Le vignoble d’Aunis fait partie des grands vignobles de France. »²

La passion l’anime mais son expertise atteste de toute la véracité de l’histoire. Par ailleurs ses anecdotes et ses citations colorent d’humour son exposé, parfois un peu technique.

Les auditeurs, certes peu nombreux, sont tombés sous le charme mais nous Casserons, nous avons acquis de nouvelles richesses sur l’histoire de notre terroir. Ces nouvelles connaissances renforcent notre volonté de protéger ce patrimoine pour le partager avec d’autres et enfin de le transmettre.

² « L’Aunis en vignes » : ouvrage collectif de Mmes Ferru, Noël et Pichard et de Mrs Luc, Pelletier, Romanet et Tetaud.

 

Les écluses

Les conférences ont été assurées par Dominique Chevillon , président de l’ADEPIR (Association de Défense des Écluses à Poissons de l’Ile de Ré) et Jacques Boucard , historien.

Relire ici les articles parus dans d’anciens numéros du tambour

Le pressage de la vendange