METAY Aimé Etienne Théodore.

Né le 20 mars 1882, rue d’Angleterre à Ars.

Il est le fils d’ Etienne Métay, marié en 1875 à Geneviève Neveur. Ils auront neuf enfants.

Cécile, l’aînée, naît en 1876. Elle se marie en 1899 avec André Barbotin.

La deuxième, Marie Aline, naît en 1878 et épouse T. Chauvet en 1905.

Le troisième, Etienne, naît en 1880. Il décède à l’âge de neuf ans.

Aimé Etienne est le quatrième de la famille.

Le cinquième, Etienne Louis Eugène, naît en 1883. Il épouse Marthe Antoine en 1907. Il s’engage en 1903 dans la marine jusqu’en 1911. Il est rappelé en 1914 jusqu’en 1919 et reçoit la Croix de Guerre.

Le sixième, Henri Marius, naît en 1885 et se marie en 1912 avec Francine Bonnet. Il est mobilisé de 1914 à 1919 comme infirmier.

Le septième, Philéas Joël, naît en 1887 et décède à deux ans.

Joël Isaac, le huitième, naît en1988 ; il décède à un an.

Le dernier, Sadi Jacques Camille, naît en 1893 et se marie en 1922 avec Marguerite Poujade. Il est mobilisé en 1914, blessé au genou, à Ypres en décembre 1914, puis versé dans l’auxiliaire.

Aimé passe son Certificat d’Études Primaires en fin de scolarité.

Poilus proches

Ses frères Etienne, Henri Marius, et Sadi (henri) , son beau-frère André Barbotin

Situation Militaire

RM 1137

Au conseil de révision, il est déclaré apte aux services auxiliaires malgré une « myopie moyenne.»

Classé service armé le 11 novembre 1911, il reste aux services administratifs à Saint-Martin de Ré.

A la mobilisation générale, il est rappelé au 123ème R.I. à La Rochelle, le 23 novembre 1914. Aimé est classé au service auxiliaire par la Commission Spéciale de La Rochelle du 16 janvier 1915, pour « mauvaise paroi abdominale et pointes herniaires ». Le 14 mai 1915, il est classé apte au « service armé ».

Faits de guerre

Il passe au 206ème Régiment d’Infanterie de Saintes, le 21 juin 1916.

Aimé rejoint son Régiment qui se bat durement dans le secteur de Verdun. Il trouve le 206ème R.I. en cantonnement au sud de Verrières. Les hommes qu’il va côtoyer se battent depuis mars dans ce secteur ! Le baptême du feu va être dur !

 

Dans la nuit du 29 au 30 juin, le régiment relève le 234ème R.I. en première ligne au Réduit d’Avocourt. Le lendemain, une forte attaque allemande est repoussée. La grande attaque allemande, lancée le 21 février, commence à s’essouffler. Dans la nuit du 5 au 6 juillet, le Régiment est relevé et va bivouaquer au Camp de Verrières.

Du 11 au 17 juillet, il reprend les mêmes positions aux avant-postes du Réduit Avocourt. Jusqu’au 9 août, le 206ème R.I. et le 234ème R.I. se relèvent.

Après un repos jusqu’au 24 août, départ le 25 pour Verdun où il cantonne. Le 26, il relève le 342ème R.I. au nord ouest de Fleury. Là, il combat dans les tranchées de la Haie Renard, du Bois de Vaux-Chapitre et la Poudrière de Fleury.

Le 2 septembre, avec le 234ème R.I., il enlève l’ouvrage de Minster et la tranchée de Munich devant la Chapelle Sainte Fine.

Le 13 septembre, les allemands attaquent à leur tour, mais sont repoussés à la grenade.

 

Du 17 au 19 septembre, lors d’une violente attaque des allemands avec obus à gaz lacrymogènes et asphyxiants, Aimé Métay est blessé grièvement lors de ce bombardement juste avant d’être relevé au camp de la Vaux-Mourin.

 Transporté dans l’ambulance 4/54 de Landrecourt, il décède suite à ses blessures le 21 septembre 1916.

 

 

Un hommage a été rendu par le Maire à Métay Aimé, mort pour la France, lors de la réunion du Conseil Municipal du 25 novembre 1916.

Après le retour de son corps à Ars, le 21 juillet 1922 eurent lieu ses obsèques au cours desquelles Monsieur le Maire prononça un discours ainsi que le président de la société de musique.

Son corps a été transféré au cimetière d’Ars, où il repose dans le « Carré Militaire ».

Citations et décorations

Documents complémentaires