GUIGNARD Marius.

Marius Guignard naît le 30 octobre 1881, Grande Rue, à Ars. Il est le dernier d’une fratrie de cinq enfants.

Son père Boleslas Isidore, négociant, épouse Julie Lebras en 1871.

L’aîné, Boleslas Pierre Simon naît en 1872 mais décède en 1891.

Marcus Arthur, le second, naît en 1873 mais décède en 1879.

Le troisième, Ludovic Marie Alain, naît en 1875. Il épouse Félicité Esther Bigot à Aytré.

La quatrième, Esther Geneviève naît 1877 mais décède en bas âge.

Quand Marius passe le Conseil de Révision, ses parents habitent à Mesquer, canton de Guérande. De sauniers, ses parents sont peut-être de venus paludiers ?

Marius se marie le 15 avril 1903 à Saint-Brieuc, avec Marie Viemont. Le 29 janvier 1904, ils ont une fille Louise Julie qui restera célibataire et qui décèdera en 1973.

Le 13 mars 1907, il habite à Noisy-le-Sec, actuellement département de la Seine-Saint-Denis.

Son épouse, Marie Viemont doit décéder avant 1911, car il se remarie le 16 mai 1911 à Noisy-le-Sec, avec Marie Catherine Receveur.

Situation Militaire

RM 1416

Il est engagé volontaire pour trois ans, en 1899, à Saint-Brieuc. Il est incorporé au 71ème Régiment d’Infanterie à Saint-Brieuc. Il devient soldat de 1ère classe le 10 août 1900 puis Caporal le 27 septembre de la même année. Marius est nommé Sergent fourrier le 2 avril 1902, puis Sergent le 1er octobre 1902. Il est libéré, avec un certificat de bonne conduite et un certificat d’aptitude à l’emploi de chef de section, le 2 novembre 1902.

Il effectue une période militaire du 21 août au 17 septembre 1905, au 65ème R.I.

Caserne de l'Infanterie à St Brieuc. (Grande guerre : Territoriaux bretons.)

Faits de guerre

A la mobilisation générale, Marius rejoint son Corps le 8 août 1914, le 65ème R.I. à Nantes. Le Régiment part sous les acclamations et les fleurs et débarque en Argonne à Grandpré. Il est intégré au 11ème Corps d’Armée. Par étapes successives, il rejoint la Belgique le 16 août.

Le 21 août, c’est le baptême du feu près de Bouillon. Dès le 25, la retraite commence et va durer jusqu’au 5 septembre.

Du 6 au 20 septembre, le 65ème R.I. participe à la bataille de la Marne.

Fin septembre, il prend la direction de la Somme près d’Albert. Il combat durement à Contalmaison, Fricourt, La Boisselle. Une lutte macabre a lieu dans le cimetière de La Boisselle où les tranchées inondées, s’effondrent !

Dans un trou d'obus à La Boisselle -il-y-a-cent-ans.fr

Début 1915, le Régiment tient le secteur de la ferme de Toutvent près d’Hébuterne.

Marius est réformé le 26 mars 1915 pour « bronchite chronique ». Il est mis à disposition du Gouvernement Militaire de Paris et pris en domicile au Bureau Central de la Seine, le 25 octobre 1915.

Il est réformé par la commission spéciale de Versailles, le 15 octobre 1917.

 

Rentré à son domicile, 47 rue du Goulet à Noisy-le-Sec, Marius décède le 6 avril 1918.

Marius Guignard n’est pas enregistré « Mort pour la France » par les Services de l’Armée car il était déjà malade des poumons, avant la Mobilisation Générale de 1914. Il n’est donc pas mort, officiellement, de « fait de guerre », mais le Conseil Municipal d’Ars a considéré, qu’ayant participé à la guerre sur le Front, Marius Guignard méritait d’avoir son nom sur le Monument aux Morts.

Citations et décorations

Documents complémentaires