L’étude porte sur l’âge, le genre et lelieude résidence.
Présentation par âge des personnes décédées.
Pour faciliter la lecture , 6 tanches d’âges ont été définies :
né sans vie
moins de 4 ans
4 à 18 ans
19 à 34 ans
35 à 60 ans
plus de 60 ans
Ces premiers graphiques montrent la répartition par tranches d’âge sur toute la période 1828-1838. Les enfants de moins de 3 ans et moins représentent 38% des décès et les plus de 60 ans 26 %.
Pendant l’épidémie les enfants de moins de 4 ans représentent 21 % des décès et les plus de 60 ans 23 %. Cette maladie a atteint les actifs (18-60 ans) qui représentent 56% des décès contre 36% durant toute la période.
Répartition des décès par lieu de résidence
Le nombre d’habitants par village est issu du recensement de 1851. Ces graphiques montrent une répartition identique (population – décès) pour toute la période 1828-1839; la part d’Ars est légèrement sur évaluée car le lieu de résidence des enfants nés sans vie est rarement indiqué ; ils ont été affectés à Ars. Pendant l’épidémie, on peut constater une surmortalité à la Tricherie et une sous mortalité au Griveau.
La répartition par genre marque une mortalité supérieure des femmes quelque soit la période . Ceci est accentué pour les tranches d’âge supérieures à 35 ans.
Les graphiques suivants montrent la répartition des décès par années et genres.
On peut remarquer que durant l’épidémie, la répartition des plus de 35 ans est modifiée; le pourcentage des hommes est proportionnellement plus importants que durant toute la période.
1François Eygun, « Abbaye de Saint-Michel-en-l’Herm », Congrès archéologique de France, CXIVe session, La Rochelle, Orléans, Société Française d’Archéologie, 1956, p. 26.
2 Amos-Barbot, Histoire de La Rochelle, Archives Historiques de la Saintonge et de l’Aunis, t. 1, 1886, p. 110.
3 Ibid., p. 151.
4Yves Blomme, Les églises d’Aunis, Saint-Jean d’Angely, Éd. Bordessoules, 1993, p. 31.
5 Pierre Tardy, « Les îles de Ré, d’Ars et de Loix au temps des Guillaume, comtes de Poitou et ducs d’Aquitaine », Cahiers de la Mémoire Revue d’art & tradition populaires, d’archéologie et d’histoire, 2, 1980, p. 10.
6 Jean Chapelot, « Les marais salants de l’Aunis aux ixe– xe siècles : aux origines d’une croissance économique », Revue de la Saintonge et de l’Aunis, t. xliv, 2019, p. 39-86.
7 Pierre Tardy, 1980, op. cit., p. 10.
8Jean Chapelot, « Les marais salants de l’Aunis aux ixe– xe siècles : aux origines d’une croissance économique », Revue de la Saintonge et de l’Aunis, t. xliv, 2019, p. 39
1 Georges Musset, Glossaire des patois et des parlers de l’Aunis et de la Saintonge, La Rochelle, Masson fils & Cie, 1929, t. I, p. 180.
2 Pierre Goguelin, Les trois églises d’Ars-en-Ré, Association d’information Arsaise, 2003, rééd. s.d., p. 11-18 repris sans aucun recul par Pierre Barbary, Les quatre églises d’Ars en Ré, Le Tambour d’Ars, revue de l’ Association d’information Arsaise, n° 90, décembre 2019, p. 28-29.
Par contre, René Brunet, Ars mon beau village, Chronique d’une commune de l’île de Ré au cours de deux siècles d’histoire, 2 vol., Ars, e.c.a., 1994, t. II, p. 615, date bien la première église du xie siècle.