CAILLAUD Léon Fernand Lucien.

Fernand Caillaud nait le 7 juin 1893 à St Martin.

Son père, Alexandre, est cultivateur. Il épouse, en 1885, Louise Lucie Victorine Neveur. Ils auront trois enfants.

L’aîné, Paul Alexandre, naît en 1886 rue du Havre et se marie en 1919, avec Louise Cotonnet. A l’issue de son Service Militaire, il est mis dans l’auxiliaire pour cause de « faiblesse générale ». A la mobilisation générale, il sera affecté aux services des Chemins de Fer de campagne. Par sa fille, Mireille, il a une descendance.

 

Fernand est le deuxième de la famille. Il naît à St Martin.

 

Le troisième enfant est une fille, Madeleine Berthe, née en 1912, qui épousera en 1937 Maurice Gazin.

 

 

Fernand est ferblantier.

 

Poilus Proches

Son Frère Paul

 

Situation Militaire

RM 990

Il est incorporé le 27 novembre 1913 au 21ème Régiment d’Infanterie Coloniale à Paris. Son service militaire n’est pas encore terminé et la mobilisation générale arrive début août.

Coll Daniel Saillant

Faits de guerre

Le 21ème R.I.C. part direction le Luxembourg. A marche forcée, il franchit la frontière belge et se trouve à Neufchateau le 22 août. Les premiers contacts avec l’ennemi sont très violents. Le 21ème R.I.C. va perdre 27 officiers et 992 hommes en trois jours.

L’ordre de retraire arrive. De Neufchateau, la retraite se poursuivra jusqu’à la Marne. Ce sont d’interminables journées de marche qui se succèdent. Aux souffrances physiques s’additionnent les souffrances morales devant le spectacle lamentable de l’exode des populations. La Meuse est franchie le 25 août, l’Aisne traversée le 1er septembre et la Tourbe, le 3. Le 5, le Régiment se replie derrière le Canal de la Marne à la Saône. Dans la nuit du 5 au 6 septembre, ordre est reçu de tenir sur place à tout prix ! C’est la bataille de la Marne qui s’engage.

 

C’est sur le Plateau d’Ecriennes, entre Vauclerc et le canal de la Marne à la Saône, que le 21ème R.I.C. va combattre. Le 6 septembre, les combats sont violents. On se bat à la baïonnette dans Villotte et dans Vauclerc. Après un mouvement tournant de l’ennemi, la situation est critique, mais la résistance du 21ème R.I.C. est farouche. Ebranlé par l’irrésistible choc, l’ennemi recule partout en désordre. Le Régiment, à qui la journée a coûté 19 officiers et 832 hommes, veut prendre part à la poursuite pour venger ses morts. Cette poursuite va durer du 8 au 15 septembre. Le Front se stabilise au Bois d’Hauzy et au Bois de Ville sur la Tourbe.

Le 26 septembre, un combat violent s’engage sur une très forte contre-attaque allemande le long de la Tourbe et Maffrecourt.

 

 

 

C’est ici que Fernand Caillaud est blessé mortellement. Il décède le 5 octobre 1914. Ce jour là, le Bataillon perd 5 officiers et 473 hommes !

Coll Antoine Margerand

En sa mémoire, son nom est gravé sur le monument aux morts du cimetière d’Ars, à coté de ses camarades de guerre

Le corps de Fernand Caillaud, est rapatrié à Ars, où il repose près de sa famille..

Citations et décorations

 

Fernand Caillaud est cité à l’ordre du Régiment à titre posthume à la suite de ce dernier combat :

« Excellent soldat qui s’est vaillamment conduit sur le champ de bataille, grièvement blessé le 5 octobre 1914 devant Maffrecourt (Marne), a succombé des suites de ses blessures ».

 
 
Croix de guerre avec médaille de bronze
Médaille militaire

Documents complémentaires