BARBOTIN Auguste Gabriel Etienne. dit «Etienne »

 

Etienne Barbotin naît le 20 août 1882, rue d’Angleterre à Ars. Il est l’aîné d’une fratrie de trois enfants.

Son père Etienne Marie est cantonnier, il épouse Adèle Églantine Menuteau en 1881.

Le second, Marcel Évariste, naît en 1892. Il épouse Suzanne Ratieville en 1922 et aura deux filles. Il fait une carrière militaire comme officier. Il est quatre fois médaillé et obtient la Légion d’Honneur.

Le troisième, Évariste Auguste naît en 1894. Il est mobilisé et décède en 1918 à Ars suite de maladie aggravée. Il est déclaré « Mort pour la France ».

Après sa scolarité, Etienne obtient le Certificat d’Études Primaires.

Poilus proches

Ses frères Evariste(†)  et Marcel

Situation Militaire

RM 710

Il est incorporé le 16 novembre 1903 au Régiment d’Infanterie de La Rochelle.

Il passe au Cadre de l’École Préparatoire Militaire de l’Infanterie de Saint-Hippolyte du Fort dans le Gard, comme Caporal moniteur de gymnastique le 22 septembre 1905.

Il se rengage pour un an, le 4 août 1906.

Il est nommé Sergent Instructeur le 7 mars 1907.

Etienne se rengage pour un an le 30 mars 1908.

Il se rengage pour deux ans le 27 avril 1909. Il est nommé Sergent 1er Secrétaire du Trésorier le 2 septembre 1909.

Il se rengage pour cinq ans le 2 septembre 1910. Etienne est Sergent-Major le 8 octobre 1912.

Etienne est atteint, le 30 mars 1914, à la suite d’un exercice de Cadus, de pleuro-bronchite droite.

Faits de guerre

Début août, c’est le départ pour la Belgique pour le secteur de Charleroi. Il combat à Marbaix, Biesme-sous-Thuin. Puis, c’est la retraite jusqu’à la Marne avec la bataille de Guise les 28 et 29 août.

A partir du 5 septembre, le 18ème R.I. reprend l’offensive dans la Marne avec la bataille d’Hurtebise.

En 1915, départ pour le Chemin des Dames, dans l’Aisne. Jusqu’en juin, il combat à Oulches, Vassogne, Vauclerc, Bois-Foulon et le Trou de l’Enfer.

Etienne est libéré en juillet 1915 car sa maladie pulmonaire s’aggrave.

Il est admis à la pension de retraite pour maladies contractées en service commandé, par décret du 24 juin 1915.

 

Etienne décède à Ars le 5 octobre 1916.

Chemin des dames 1915

Le nom d’Etienne Barbotin ne figure pas sur le Monument aux Morts d’Ars. Il n’est pas considéré comme « Mort pour la France » par les services de l’Armée car il a contracté sa maladie avant le début de la guerre. Il n’a pas de fiche dans « Mémoire des Hommes », site du ministère de la Défense et des Anciens Combattants.

 

En revanche, à partir de 1921, son nom figure sur la liste « épelée » chaque année à la cérémonie du 11 novembre. 

Etienne repose avec son frère Évariste, au cimetière d’Ars à côté de la tombe familiale de ses parents, de son autre frère Marcel et de son épouse Suzanne.

Tombe d'Evariste et Etienne Barbotin à Ars

Citations et décorations

Documents complémentaires