Gaston Chevallereau
CHEVALLEREAU Gaston Amédée
Gaston Amédée Chevallereau naît le 28 août 1895, rue Gambetta à Ars.
Son père, Toussaint Bénoni Chevallereau, est charpentier de navires. Il épouse Eléonore Bernicard en 1893.
Un second enfant naît en 1904, Amélie, qui décèdera à l’âge de un an.
Après l’école primaire, Gaston obtient son Certificat d’Études Primaires.
Situation Militaire
RM 1549
Étant de la classe 1915, il n’est incorporé qu’au 16 décembre 1914.
Faits de guerre
ll est classé Maître Ouvrier le 14 janvier 1916. Ayant probablement travaillé avec son père charpentier de navires pendant plusieurs années, il doit avoir une solide formation professionnelle. Par voie de conséquence, il intègre le 1er Régiment du Génie (1er R.G.) à Versailles.
Pendant la guerre de 14-18, le 1er R.G. se décompose en sous-groupes de bataillons et compagnies.
Gaston Chevalereau sera dans le 4/5 (4ème bataillon, 5ème compagnie).
Il est nommé Caporal le 3 mars 1917.
Le premier R.G. est présent sur tous les champs de batailles pour assurer principalement la maintenance, le creusement des tranchées, le passage des cours d’eau des unités. Il restera longtemps en Argonne où se déroule la guerre des mines autour de Vauquois.
La spécialité de Gaston Chevalereau, dans sa Compagnie du Génie, est la détection de la pose de mines que les Allemands tentent de mettre sous les tranchées françaises. Sur la photo ci-contre, Gaston Chevalereau est concentré sur son travail d’écoute, dont dépend la vie de ses compagnons et la sienne.
Pendant plus d’un an, Français et Allemands restèrent face à face dans la forêt d’Argonne, en effectuant un travail souterrain pour miner l’ennemi.
Le Conseil Municipal réuni le 17 novembre 1917 rend hommage à quatre nouveaux soldats d’Ars, tués sur le Front, dont Gaston Chevalereau.
Son corps restera en Argonne dans le secteur où il a livré son dernier combat.
Gaston Chevalereau repose dans la Nécropole Nationale La Forestière de Lachalade dans la Meuse, dans une tombe individuelle numérotée 1826, à côté de 2004 autres « poilus ».
En sa mémoire, son nom est gravé sur le monument aux morts du cimetière à Ars avec ses compagnons d’armes.