Léon Benon
BENON Léon Alexandre Jean.
Léon Alexandre Jean Benon naît à La Jarrie (17) le 27 décembre 1897.
Son père, Maximilien, est né à Pont-l’Abbé d’Arnoult (17). Il épouse Rosalie Hortense Charlopeau, native de La Jarne. Ils auront six enfants. Ils sont boulangers au Chabot à partir de 1905.
L’aînée, Marie-Laure, naît à La Jarrie en 1874. Elle épouse Joseph Georges Giraudeau, forgeron en 1919.
Léon Alexandre Jean est le second de la famille.
La troisième, Marie-Antoinette, naît en 1902. Elle épouse Charles Ferrero en 1921.
Le quatrième, Maxime Pierre, naît au Chabot en 1905. Il décède à quatorze ans de la grippe espagnole.
La cinquième, Fernande France, naît en 1907 au Chabot. Elle épouse Henri Guibert en 1927.
La dernière, Marthe Henri, naît au Chabot en 1909. Elle épouse Louis Guerit en 1936.
Léon Alexandre passe le Certificat d’Études Primaires après sa scolarité.
Il devient boulanger avec son père.
Situation Militaire
RM 1635
Faits de guerre
En 1915, il est « ajourné » pour faiblesse, au Conseil de Révision. Il ne mesure que 1m 52. Il est « maintenu ajourné » jusqu’en 1917. Il est classé « service armé » le 25 mai 1917 malgré sa faiblesse. On a besoin d’hommes pour le Front !!
Il est incorporé le 3 septembre 1917, au 7ème Régiment d’Infanterie Coloniale (7ème R.I.C.) à Bordeaux.
Après sa formation militaire, il passe au 42ème R.I.C. le 15 avril 1918.
Léon Alexandre Benon rejoint ce nouveau Régiment qui fait partie de l’Armée d’Orient.
En avril 1918, il occupe le secteur Est de Monastir (Macédoine), où la situation est relativement calme. Léon Benon reste peu de temps en Macédoine.
Il est muté au 73ème R.I. le 24 juin 1918.
Il rejoint son nouveau Régiment à Chelles en Seine-et-Marne, qui reçoit des renforts. Le nouvel objectif du Régiment est de poursuivre les allemands qui vont amorcer leur retraite après leur offensive de la dernière chance.
Le 5 juillet, il reçoit l’ordre d’occuper le secteur de Dormans. Cette petite ville qui s’étend dans la verdure le long de la Marne, n’a pas encore souffert du bombardement quand le 73ème R.I. arrive. Dans la nuit du 14 au 15 juillet 1918, un bombardement d’une violence inouïe, s’abat sur tout le secteur, jusqu’à Montmirail. A la faveur de la nuit, les allemands franchissent la Marne et s’avance dans la boucle de Tréloup. Dormans est écrasé par des « mines » de gros calibre. Le Régiment recule mais l’ennemi ne perce pas. Le bilan de cette attaque allemande est terrible. Le 73ème R.I. perd 7 tués, 74 blessés et 1243 disparus !!