Marius Aunis
AUNIS Marius Joseph
Marius naît le 11 avril 1895 au Moulin de La Boire à Ars.
Son père, Pierre Louis Etienne Aunis, est le fils de Jacques et Marie Joséphine Bertin. Sa mère, Louise Prillaud, est la fille de Jacques et de Marie Anne Rose Caillaud.
Ses parents se marient en1892 et ont trois enfants.
L’aîné, Edmond Marius Etienne, naît le 12 février 1894. Il sera mobilisé d’avril 1914 au 24 mai 1919. Il se marie avec Léa Marie Menuteau en 1919.
Marius est le second.
La troisième, Etiennette, naît en 1897 et se marie avec Roger Brunet.
Leur père, Pierre Louis, décède en 1897. Marius n’a que deux ans. Pierre a une sœur Germaine qui épouse Joseph Gaudin cultivateur au moulin de La Boire, en 1886. L’entraide familiale va fonctionner.
En fin de scolarité, Marius obtient son Certificat d’Études Primaires.
Poilus proches
Son frère Edmond
Situation Militaire
RM 1539
A la mobilisation générale, début août 1914, il n’a pas encore 20 ans. Étant de la classe 1915, il est mobilisé le 16 décembre 1914.
Faits de guerre
Il arrive au Corps d’Armée le 17 décembre et passe au 144ème Régiment d’Infanterie, basé à Bordeaux.
Il subit une formation intensive et part le 1er avril 1915 vers le Front. Le 144ème est alors près de Vendresse puis à Montfaucon en Argonne. Marius est blessé le 27septembre 1915 à Beauséjour près du Chemin des Dames. Lu dans le Soldat Rétais n°20 du 1er octobre 1915 : « Aunis Marius, classe 1915, blessé à la jambe droite à Beauséjour ».
Le 27 avril 1916 arrive un ordre de mouvement en direction Belleray au sud de Verdun. Le 8 mai, bivouac au Cabaret Rouge, puis cantonnement au Fort de Tavannes. Le 144ème RI se positionne pour la défense du Fort de Vaux contre la forte offensive allemande. Le 144ème est relevé le 22 mai et se déplace à Ligny-en- Barrois en repos. Marius passe le 24 mai 1916 au 123ème R.I. où il croise Joseph Octave Neveur qui rentre de permission et qui change de Régiment. Le Régiment reste à Ligny pour un entraînement aux nouvelles armes.
Le 4 juin, départ pour l’Argonne au Four de Paris. Le 123ème se bat durement au Ravin des Meurissons. Marius Aunis tombe mortellement dans les tranchées de La Mitte le 23 juin 1916.
Lu dans le Soldat Rétais n°38 du 28 juillet 1916 :
« Mort au Champ d’Honneur. Marius Aunis a été tué par une torpille aérienne, sous Verdun. Son corps a été enterré dans un cimetière près du Front ».
Après le jugement de septembre 1916, à la demande de la famille, le corps de Marius est transféré à Ars, où il repose à côté de ses camarades de guerre.
Sa mère, Marie Louise Prillaud, étant veuve depuis 1897 alors que Marius n’a que deux ans, va toucher 150 francs le 17 avril 1917, sur avis ministériel du 2 août 1916.