TARDY Etienne Théodore

 

Etienne Théodore naît le 8 janvier 1883, rue du Palais, à Ars. Il est l’aîné d’une fratrie de trois enfants.

 

Il est le fils de Etienne Hilaire Tardy, cultivateur, marié en secondes noces, avec Rose Léontine Pajot en 1882.

 

  • La deuxième, Marie Louise, naît en 1884 mais décède en bas âge.
  • Le troisième, Émile, naît en 1886. Il est mobilisé, pendant la guerre, dans l’armée d’Orient et sera libéré tardivement.

 

Etienne Théodore passe le Certificat d’Études Primaires après sa scolarité.

Il est cultivateur et se marie en 1909 avec Héloïse Elisabeth Regreny.

 

 

Poilus proches

Son frère Émile

 

 

Situation Militaire

RM 1464

Au Conseil de Révision de 1904, il est « ajourné » pour faiblesse. Même situation en 1905. Il est finalement déclaré « bon pour le service» en 1906.

Il est incorporé, le 7 octobre 1906, au 123ème Régiment d’Infanterie à La Rochelle. Il est libéré en 1908 avec un certificat de bonne conduite.

Il effectue une première période militaire du 12 août au 8 septembre 1909 au 123ème R.I., puis une seconde du 14 au 30 avril 1913.

Faits de guerre

Etienne Théodore est rappelé à l’activité, à la mobilisation générale, le 4 août 1914. Il est incorporé au 277ème Régiment d’Infanterie (277ème R.I.) à Cholet.

Le Régiment quitte Cholet direction Nancy. Le 16 août, il passe à Veleine-sous-Amance, le 18 à Manoncourt. Le 20 août, un violent combat l’oppose à l’ennemi, à Nomeny, Pont-de-Clemery et la Ferme Laborde. Dans cette journée, 463 hommes sont tués, blessés ou disparus !!

Il poursuit la lutte à Sainte-Geneviève, dans la forêt de Champenoux, les cols de Sivry et de Bratte, Moivrons et la Côte 417, Flirey, jusqu’à fin 1914.

JMO du 277ème RI le 20 août 1914. Mémoire des Hommes.

En 1915, il reste en Lorraine et combat au bois de Jury, dans le secteur de Pont-à-Mousson. Au Signal de Xon et Norroy, le Régiment perd 662 hommes !! Il reste à Réveillon jusqu’à décembre 1915. Le 277ème R.I. est encore très éprouvé durant cette année.

De février à avril 1916, il participe aux travaux de renforcement de la place de Verdun, puis retour en Lorraine près de Nancy.

En 1917, il retourne à Verdun de janvier à mars, puis dans la Meuse à Ambly et Agincourt. En avril, départ pour la Champagne, puis au nord-est de Nancy jusqu’à la fin 1917.

Au début de 1918, le 277ème R.I. est à Donjevin en Meurthe-et-Moselle. En avril, c’est le départ pour la Somme.

Il combat à Mailly-Raineval, à la ferme de Sébastopol et au bois de Mongival entre Amiens et Beauvais.

Souvenirs de campagne-Grande guerre 14-18

C’est le 16 avril 1918, à Thory, qu’Etienne Théodore Tardy est blessé d’un éclat d’obus qui entraîne une fracture du tibia-tartien droit. Il est transporté à l’hôpital temporaire de Beauvais, où il décède le 26 avril 1918.

Etienne Tardy a combattu très durement pendant 33 mois sur tous les fronts. Il est blessé mortellement six mois avant l’armistice !

JMO du 277ème RI le 16 avril 1918

En mémoire d’Etienne Théodore Tardy, son nom est gravé sur le monument aux morts du cimetière d’Ars.

A la demande de sa famille, son corps a été transféré probablement au cimetière d’Ars (sépulture non identifiée).

Lors de la réunion du Conseil Municipal d’Ars du 5 juillet 1918, Pierre Méjasson, Maire de la commune, présente les condoléances du Conseil à la famille Tardy-Regreny, après le décès d’Etienne Tardy

Extrait du compte rendu du Conseil Municipal du 5 juillet 1918

Citations et décorations

Documents complémentaires