Du XVIIIe siècle à nos jours

Fin XVIIe siècle, le clocher et la toiture sont en mauvais état ; ils seront réparés avant 1715. À cette période, on construit la chapelle de la confrérie du Saint-Sacrement, « proche des portes de l’église » (1715), fondée par Charles Jeudy, sieur de Brion, capitaine des dragons d’Ars ; il s’agit probablement de l’actuelle chapelle Saint-François dite aussi du Saint-Sacrement.

Le clocher subit plusieurs réparations (1747 et 1782). En 1750, l’horloge est réparée par Guilbaud, horloger à Saint-Martin. En 1762, l’église est pavée avec les pierres « du château », le mur qui entourait l’église.

Pendant la Révolution, l’église sert de temple de la Raison ; pour les fêtes, on y dresse un autel à la Patrie. Une poudrière est installée dans la chapelle Saint-Pierre, la chapelle des Trépassés ruinée, le mobilier vendu aux enchères et la municipalité fait don à la Nation de toute l’argenterie de l’église, d’une cloche et d’un aigle de cuivre doré servant de lutrin.

Dans la première moitié du XIXe siècle, on constate de nombreuses réparations au clocher qui semble bien être le point de faiblesse de l’édifice : vers 1800, aux galeries de la flèche et à la porte, en 1831, à la flèche du clocher, ébranlée par la foudre, ce qui provoqua l’écroulement d’un mur ; nouveaux dégâts provoqués par la foudre réparés en 1841, puis en 1846.

En 1818, réfection extérieure et intérieure de l’église. Vers 1828, reconstruction de la chapelle des Trépassés. En 1864, réfection du couvrement des bas-côtés ; en 1870, modifications aux fenêtres. De 1908 à 1910, restauration générale de l’édifice.

Dessin de Théodore Loiseau vers 1900

La remarquable restauration, opérée de 2017 à 2020, redonne tout son lustre à ce édifice, témoin majestueux de l’histoire du village d’Ars depuis son origine.

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